Haunted building
Comédie fantastique horrifique signé par Lam Nai-Choi, The Ghost Snatchers (1986) met en scène des fantômes qui ont soif de sang.
Lors d’une réception dans un immeuble nouvellement construit, une jeune femme (Chui Suk-Woon) est attaquée par des esprits. Possédée, elle met tout en œuvre pour éradiquer le plus d’hommes et de femmes possible. C’est sans compter sur Fan (Stanley Fung Sui-Fan), le responsable de la sécurité et Chu (Wong Jing), l’un de ses nouveaux collègues…
Année faste pour l’auteur qui sortait la même année The Seventh Curse, Lam Nai-Choi faisait de The Ghost Snatchers son premier long-métrage après ses débuts/et départ à/de la Shaw Brothers. Tout en apportant une patte qu’on lui connait, il dégainait une œuvre aux inspirations variées. On y trouve ainsi un peu du cinéma de David Cronenberg mais également un peu de S.O.S. fantômes (1984). Après une ouverture réussie franchement horrifique qui parvient à maintenir suspense et tension, on suit un récit ouvertement humoristique. Le duo Stanley Fung et Wong Jing se traine tout en étant malmené par les forces obscures. Pour mener à bien leur mission, ils font notamment appel à la sœur de la petite-amie de Chu (Joey Wong Cho-Yin), ici campée par Joyce Godenzi. Cette dernière est une espèce d’exorciste d’un nouveau genre. Tout ce petit monde se donne donc rendez-vous pour le dénouement qui nous entraine dans les limbes du Mal. Ici, les effets spéciaux ont un charme certain et l’on s’amuse de voir nos pieds nickelés braver les fantômes. On assiste alors à quelques scènes qui valent le coup d’œil.
Sympathique divertissement alliant les genres, The Ghost Snatchers est, à défaut de transcender un réel bon moment de cinéma.
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