A Chinese Odyssey Part One
Le Roi Singe : La boîte de Pandore (1995) ou A Chinese Odyssey Part One – Pandora’s Box, en anglais (dans le texte) est le fait de Jeff Lau Chun-Wai, également scénariste. Ce dernier, avec la star comique Stephen Chow Sing-Chi revisitait le roman fantastique La Pérégrination vers l’Ouest de Wu Cheng’en.
A cause de ses agissements, Sun Wukong surnommé le Roi singe est condamné par les Dieux à être réincarné en être humain, notamment grâce au sacrifice du moine Xuanzang (Law Kar-Ying). 500 ans plus tard, Zhi Zunbao (Stephen Chow) un brigand de grand chemin doit faire avec la présence de démons. Ces êtres surnaturels recherchent la réincarnation de Sun Wukong, celui qui leur permettra de retrouver le moine Xuanzang et dont la chair donnerait l’immortalité à celui qui la mangerait…
Première partie du Roi singe à la sauce Jeff Lau, La boîte de Pandore est une comédie fantastique qui touche aussi bien au burlesque qu’à la parodie, sans oublier la touche romantique. On sent une équipe inspirée que ce soit du jeu des acteurs à la chorégraphie des combats signé par le génialissime Tony Ching Siu-Ting. Le récit qui s’offre à nous est lancé par un Jeff Lau déchainé. Ce dernier dégaine une succession de scènes drôles et délirantes. Il parvient à préserver un rythme soutenu tout en étant inventif et vivifiant. A partir de là, on assiste à un délire affiché joyeusement bordélique qui sait enchanter. On s’amuse des pitreries d’un Stephen Chow qui campe à merveille son personnage, et ce malgré le fait qu’on sent un budget limité. En effet, des décors aux effets spéciaux employés, on perçoit une économie de moyen. Pourtant, Jeff Lau arrive à éviter l’aspect cheap pour nous plonger dans un univers, certes en carton-pâte mais qui convint. La magie opère donc.
Le Roi Singe : La boîte de Pandore est un spectacle divertissant qui pose correctement les bases du film à venir et qui clôturera ce dytique mythologique.