Lesbo revenge
Production d’action érotique, The Lady Punisher (1994) est mise en scène par l’un des personnages les plus mystérieux de l’industrie du cinéma HK, j’ai nommé Tony Liu Chun-Ku.
En Thaïlande, Fang (Tsui Man-Wah) et sa moitié (Yue Chau-Heung) vivent une histoire d’amour que trois malfrats, notamment mené par Mason (Tommy Wong Kwong-Leung) bouleversent. Ces derniers les violent. Meurtrie, Fang découvre que son amante est décédée durant leur agression. Quelques années passent, Fang est bien décidée à retrouver ses bourreaux et venger la mort de sa petite-amie…
Category 3 alliant softporn et action (gunfights et combats au corps à corps), The Lady Punisher est de ces énièmes productions racoleuses qui avec peu de moyen tentent de rafler la mise. Cul et tatane font vendre, les producteurs de ce piètre Cat. III l’ont compris en investissant un minimum tout en tentant d’attraper le maximum de chaland. Attention tout de même, la douche froide sera de mise. Une toute petite poignée de scènes dénudées (essentiellement lesbienne) et quelques fusillades et combats chorégraphiés à la va vite remplissent un vide intersidéral. Une histoire de vengeance sans grand attrait où l’on peine à trouver une quelconque empathie pour son héroïne, même après son viol. Puis, comme souvent avec ces productions à deux francs six sous tout semble en roue libre jusque dans ces instants absurdes (intronisation/présence de la journaliste voire celle de la « stalker ») et sa mise en scène qui semble vomit. On a connu Tony Liu plus inspiré et moins tâcheron.
The Lady Punisher. Un de ces trop nombreux Category 3 du fond du panier. Le seul mérite qu’on puisse lui trouver, même si l’on soupçonne l’étalage putassier est l’exposition de relation lesbienne. Assez rare pour ne pas le souligner.
Merci à docpain (VHS)
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