Drame, Ero'/Porn', Policier

Flame of Desire (1993)

Les meurtres étaient presque parfaits

Wan Ging-Cheung, le cinéaste d’une année, celle de 93, trois petits films au compteur dont ce Flame of Desire (1993), un thriller érotico-policier classifié en Category 3.

Ting-ting est retrouvée morte dans une chambre d’hôtel. Tous les regards se tournent vers son mari avec lequel elle tenait un café. Parallèlement, on suit l’existence de l’une de ses amies, Ching-yun. Cette dernière entretient une relation extra-conjugale avec Leopard (sacré prénom !), un employé de son mari et gigolo à ses heures perdues. Alors qu’elle désire mettre un terme à cette relation, Leopard lui fait du chantage…

Flame of Desire est une autre de ces petites productions sans un sou qui surfait sur la vague en vogue de soft porn. Et lorsqu’on s’intéresse à la filmographie de son auteur, on perçoit le type de tâcheron qu’il est. Il est venu comme beaucoup prendre son argent sur un type de film sans consistance et tablant essentiellement sur des scènes de sexe. Pour ces dernières, le compte y est, même si peu émoustillantes. Le chaland qui se laissera tenter pour la jaquette ne sera donc pas déçu. Pour le reste, c’est creux, long et sans rythme. On s’ennuie devant ce téléfilm érotique  qui aurait croisé le chemin d’un épisode de l’Inspecteur Derrick. L’intrigue réserve une histoire de chantage, de mensonges et de vengeance. Les acteurs sont mous, sauf dans les ébats amoureux (encore heureux !). Il faut notamment voir ces acteurs interprétants des policiers, statiques et comme répétant leur texte. On est loin d’un quelconque naturel comme d’un talent au niveau de la mise en scène. Bref.

Flame of Desire est un petit film qui n’a rien à offrir, si ce n’est l’ennuie et une perte de temps. Oh oui, il y a une scène de scoot fuck

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Fiche du film.

Merci à Toto14 (VCD)

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