Whores From China (accessoirement le titre en Grande-Bretagne)
Un film de plus sur les mésaventures d’une Mainland qui découvre le grand monde, celui du capitalisme en rêvant d’un way of life à la hongkongaise. Voici The Girls From China (1992) de Barry Lee Ying-Lok (deux films au compteur, celui-ci étant le premier des deux).
La Mainland Chow King (Isabelle Chow Wang) débarque de sa Chine natale dans l’immense Hong Kong pour s’offrir une nouvelle vie. Elle arrive chez son oncle dont le fils l’accueille. Ce dernier tente d’abuser d’elle. Chow King s’enfuit dans la nuit. Elle trouve un travail dans un magasin et y fait la connaissance de Kent (Jimmy Au Shui-Wai). Un mec sympa ce Kent. Alors que Chow King doit faire face au harcèlement de son patron à qui elle se refuse. Ce dernier parvient à la faire virer pour vol. Que de mésaventure pour la pauvre Chow King qui se rapproche de plus en plus du brave Kent jusqu’à cette nuit torride entre les deux tourtereaux, des ébats filmés dont la jeune Mainland ne sait rien. Finalement pas si sympa que ça le Kent. Au petit matin, Chow King le quitte et rencontre par le fruit du hasard une amie de Chine, Fung (Pauline Chan Bo-Lin) laquelle vit aisément. Le secret ? Vendre des assurances et pour en vendre beaucoup et donc se faire beaucoup d’argent : vendre son corps. Chow King se laisse tenter par cette nouvelle direction dans sa vie…
Ce Category 3 dénudé est une espèce de Cendrillon des temps modernes. Il est très bateau dans le fond comme la forme où la réussite sociale on l’obtient en gros comme on peut et presque (!) comme on veut. Mais là, c’est un autre débat. Alors action ! Durant la première heure de The Girls From China nous avons droit à un peu de sexe et des corps déshabillés, très peu, pas tant que cela en fait et c’est bien dommage parce qu’Isabelle Chow donne à voir. On regrette presque qu’elle n’est pas fait une carrière plus importante (un peu moins d’une quinzaine de films d’après les HKMDB et autre HKCM). Et puis vient la dernière demi-heure qui nous réveille, pas que l’on se soit endormi mais on assiste aux aventures de la petite Chow King sans plus d’implication, bien que l’on rigole de temps à autre. Rigoler est peut-être un grand mot (verbe) pour le coup. On sourit, c’est déjà ça. La tournure que prend la dernière partie n’est pas trop mal et rattrape finalement un film qu’on aurait jeté sans remord dans les dédales de l’oubli. Bon point donc. Et puis on y croise furtivement Pauline Chan et ce n’est pas rien. Pauline Chan qui vivait alors en 1992 une année chargée puisqu’elle enchainait les tournages (pas moins de huit), nouvelle icône oblige.
On retiendra de ce The Girls From China la dernière partie et les deux scènes « hot » entre Isabelle Chow et Jimmy Au. Surtout la seconde qui apporte toute la quintessence à ce petit film sur lequel on se déhanchera à l’écoute d’un morceau qui revient à plusieurs reprise le : « I, I, I was born in Beijing... » Attention, je ne parle pas ici du titre (même si c’est le même) chanté par Leon Lai mais celui d’une femme dont je ne connais pas l’identité. Si ça vous cause, la partie commentaire est là. Bien le merci !
I, I, I was born in Beijing and I do la pioute in Hong Kong, yeah, yeah, yeah ba-by…
Club-Casanova approved!
Mouarf !
Les anglais ont le chic pour trouver de bons titres de films !
Les hongkongais ont du jouir de cet héritage lors de leur appartenance britannique puisqu’ils leur arrivent de faire preuve de la même créativité. 😉
A n’en pas douter ^_^