Action, Comédie

Three Against the World (1988)

De haut vol

Sur un scénario du célébrissime Sze-To Cheuk-Hon qui le co-écrit avec l’inconnu Sam Chim-Leung, Three Against the World (1988) de Brandy Yuen Jan Yeung est une comédie d’action mettant en scène trois grands noms du cinéma hongkongais. Le cinéaste plus connue comme acteur de film de kung-fu et chorégraphe de scène d’action signait là, l’une de ses quatre réalisations. On le connait également comme étant le frère de Yuen Wo-Ping.

Deux voleurs (Norman Chu Siu-Keung et Teddy Robin Kwan) désirent dérober un parchemin antique d’une grande valeur. L’objet de toutes les convoitises est exposé dans un musée mais c’est sans compter sur le responsable de la sécurité (Andy Lau Tak-Wah) qui compte bien déjouer leurs plans…

Three Against the World est un bon divertissement. Il s’avère fort sympathique en sachant tabler sur ses stars et son ambiance bon enfant. Ici, le spectacle qu’on nous offre n’a rien de sérieux. Cette comédie d’action avec de jolis décors est d’un charme fou et se révèle un bon moment de cinéma dans lequel Andy Lau nous gratifie de quelques scènes d’actions réussies. On n’oubliera pas non plus la touche romantique et l’on s’amusera des rebondissements multiples où la ruse et l’arnaque sont au rendez-vous. La chose est d’autant plus vraie que la dernière partie du film est savoureuse dans les face à face que se livrent nos protagonistes. Il y a un petit quelque chose de ces comédies hollywoodiennes des années 50. Elles savaient divertir par le biais de ses personnages haut en couleur, des acteurs au top et un tempo de folie. Brandy Yuen Jan Yeung atteint son but et nous transporte.

Three Against the World est un fourre-tout agréable à suivre. Une spéciale pour la scène où Andy Lau et Teddy Robin réalisent un duo au piano. Pour les filles, elles pourront voir les fesses nues du bellâtre Andy Lau (enfin si cette paire n’est pas celle de sa doublure…).

Fiche du film.

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3 réflexions sur “Three Against the World (1988)

  1. Mais… mais… quand je lis toutes ces critiques, une question ne peut s’empêcher de me tarauder l’esprit : combien as-tu vu de Cat.III dans ta vie ? Vas-y, balance un chiffre, n’hésite pas, même si ce chiffre peut avoir quelque chose de forcément pervers et malsain.

    • Aucune idée ! Je ne me suis jamais amusé à comptabiliser. Ça pourrait être intéressant, ça permettrait d’évaluer mon degré de perversité et savoir combien je suis une personne malsaine. Ça doit se compter par centaine. Si on plus, je comptabilise les films de genre… En tout cas, il y a une chose qui est sûre. Les bons films classés Cat.III doivent se compter sur les doigts de deux mains, pas plus (et encore !).

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