Ero'/Porn'

Face D’Ange (1994)

Initiation d’une french lolita

Après avoir été chef opérateur sur 7 Days in Paris (1993), production érotique hongkongaise qui prenait déjà place sur la capitale française, Pierre Reinhard mettait en scène Face D’Ange (1994), à nouveau avec l’actrice Cécile Fleury. Le réalisateur suisse, surtout connu pour ses films pornographiques des années 70 et 80 livrait donc un Category 3 dénudé.

Parce qu’elle en a marre d’additionner les conquêtes de son père, Sophie (Cécile Fleury) part s’installer sur la capitale en écoutant les conseils de l’une d’elle, Susan. Elle est mise en contact avec Kay, un proxénète. Après une initiation aux plaisirs de la chair, Sophie fait le tapin dans les rues parisiennes et commence alors à gagner sa vie…

Oyez, oyez messieurs les libidineux, d’ici ou d’ailleurs ! Face D’Ange (1994), c’est le film érotique carte postale par excellence. Paris, capitale du turbin. Ici, les jeunes filles sont faciles et s’émancipent en devenant des tapins faisant le tapin. Ce n’est pas que la Sophie aime vraiment ça mais elle aime son souteneur asiatique qui marche de pair avec un acolyte tout aussi bridé que lui, mais débridé lorsqu’il s’agit de se déshabiller, crapahuter dans sa piscine avec une donzelle à forte poitrine. Alors qu’une passe laisse place à une scène threesome à une autre, nous suivons Sophie fuyant donc le cocon familial, une maison de banlieue bourgeoise pour devenir une jeune femme gagnant sa vie par ses propres moyens. Et qui mieux que de faire le trottoir pour se faire un homme et rendre heureux son maquereau qui en veut toujours plus, l’entrainant alors vers l’abattage, elle et ses copines qui font le métier. Turfer, c’est toujours mieux que d’aller servir des ballons à des poivrots dans un boui-boui du côté de la Mouffe, n’est-ce pas ? Alors tu la vois, la Cendrillon à la française être sur le pavé parigot à faire le pied de grue, prendre sa chambre d’hôtel transformée en bordel mais gaffe à la flicaille parce qu’elle sera de la partie mais pas fine. Face D’Ange est un softporn classique. Le récit linéaire d’un parcours initiatique dans la prostitution, univers propice à dévoiler son lot de scènes de sexe. On passera sur le propos plus que limite. En bref, le genre de prod’ qui collait parfaitement à la troisième partie de soirée du dimanche soir sur « la petite chaine qui monte, qui monte ».

Avec Face D’Ange, Pierre Reinhard nous invite à suivre l’aventure d’une dirty girl in this dirty world

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Fiche du film.

Merci à desmodhuang

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