Action, Drame

Le Boxeur Manchot (1971)

La main pourrie

(The) One-Armed Boxer aka Le Boxeur Manchot (1972) de et avec Jimmy Wang Yu est un film d’arts-martiaux à l’allure manga-esque et à la violence sèche.

Dans un salon de thé, Yu Tien-Lung (Jimmy Wang Yu) prend la défense d’un client malmené par des voyous. Ces derniers se plaignent à leur maître, Chao (Tien Yeh) qui trouve prétexte à en découvre avec Han Tui (Ma Kei), maître d’une école de kung-fu rivale, et où Yu Tien-Lung est élève…

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Action, Drame

Les 7 Téméraires de la tour de Shaolin (1980)

Le Défi

Trouvé au fond d’une étagère, là où il n’avait pas sa place : Les 7 Téméraires de la tour de Shaolin (1980) est un film taïwanais de Cheung Yan-Git. A noter qu’il est également connu comme Le Jour du Grand Défi et que certaines bases de données affichent comme année de production 1977. Au-delà de ça, le réalisateur signe ici un film d’arts-martiaux, dans la grande tradition des production seventies et eighties.

Dans une Chine occupée par les Japonais, une vieille tradition chinoise qui consiste à gravir une tour et à s’emparer d’un drapeau tout en combattant est détournée par les forces d’occupations. Ces dernières en profitent pour éliminer les artistes martiaux chinois et ainsi imposer leur hégémonie. Une école d’arts martiaux va alors se rebeller pour mettre un terme à la présence nippone.

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Action, Ero'/Porn', Triade

Dark Street Gigolo (1993)

Du rififi chez les trafiquants d’armes

C’est après avoir vu ce Dark Street Gigolo (1993) plus connu comme A Dancing Boy in Underworld Street alias Black Street que l’on comprend mieux pourquoi Yeung Jing est un tâcheron. C’est lui qui un an plus tard allait réaliser le catastrophique Naked Rose. Tous les maux dont était affublé ce film se retrouvaient un an plus tôt dans ce piètre Category 3 d’action érotique. On y retrouvait quelques noms d’acteurs similaires et une même proportion à l’incohérence.

Kwei (Shing Fui-On) alias Big Cheese est un caïd qui est en affaire avec Chang (Dick Wei, arborant un cache-œil). A cause d’une histoire de trafique d’armes, le premier livre une guerre à un autre caïd, Wei (Melvin Wong Gam-San). Ce dernier entretient une relation avec Wen-Shing (la magnifique Wong Wing-Fong) qui ne supporte plus cette vie aux dangers permanents. Il a une sœur, Wen-Show (la superbe Kathy Gwok Jing-Jun) qui fréquente Hwa (Ken Tong Jan-Yip), un gigolo. Kwei fait enlever Wen-Show pour réaliser un chantage sur Wei. La guerre entre les deux hommes continue de plus belle. D’autant plus que Kwei est trahit par l’un de ses hommes, Hong (Wong Kuen) qui travaille en sous-main pour Chang. Hong en profite pour libérer Wen-Show qui retrouve son frère. De son côté, Wei demande à Hwa de choisir entre sa sœur ou un travail dans son gang. Au grand dam de Wen-Show, Hwa choisit la deuxième option. Hé ouais, notre homme préfère une carrière professionnelle dans le crime que l’amour. En plus, Wen-Show s’en doutait ! En même temps, venant d’un gigolo qu’on ne verra jamais en action… (Pardon, je m’égare). Chang fait alors surface et l’on découvre avec lui le passif qui le lie à Wei…

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Action, Drame

Island of Fire (1990)

Destins croisés

Chu Yen-Ping réalise avec Island of Fire (1990) un film d’action parsemé de combats martiaux dans et sur l’univers carcéral. Il réunit surtout quatre pointures de l’industrie cinématographique hongkongaise pour interpréter quatre personnages qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, si ce n’est un lieu : la prison. Du coup, ce lieu devient à son tour un personnage principal à part entière où Tony Leung Ka-Fai, Sammo Hung Kam-Bo, Jackie Chan et Andy Lau Tak-Wah l’arpentent, mené chacun par une motivation personnelle.

Island of Fire, bien avant Oz aux États-Unis (série TV de 6 saisons) multiplie les personnages et leurs histoires propres, ne réunissant véritablement ses protagonistes principaux qu’en toute fin de film. Le récit s’arrête sur l’un, rebondit sur l’autre, les fait se croiser, raconte leur vie d’incarcéré comme une éternelle passation de témoin jusqu’au dénouement final. On y croise aussi un Jimmy Wang Yu (également producteur) charismatique en vieux chef de prison défiant l’autorité carcérale. Sans oublier le génial Jack Kao Kuo-Hsin (Full Alert, 1997) dans le rôle d’une terreur qui est épaulé par un monsieur muscle.

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