Epouvante/Horreur, Ero'/Porn'

Diary of a Serial Killer (1995)

Buffalo Bill

Otto Chan Juk-Tiu s’attelait au film de tueur en série avec le bien nommé Diary of a Serial Killer (1995). Par le biais de la voix off, le personnage principal se raconte et narre son épopée meurtrière.

Incarcéré, Lau Shu Biu (Chan Kwok-Bong) profite de l’arrivée d’un nouveau détenu (William Ho Ka-Kui) pour s’épancher sur les actions qui l’ont menées en prison. Il avoue avoir tué des prostituées et relate alors ses crimes mais aussi sa femme (Farini Cheung Yui-Ling), son enfant ainsi que l’arrivée dans sa vie de Jade (Strawberry Yeung Yuk-Mui) dont il tombe amoureux. Mais surtout sa relation singulière avec ces femmes qui vendent leur corps…

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Drame, Ero'/Porn', Policier

Suburb Murder (1992)

The Beasts

Drame qui s’inspire d’un fait divers de 1985 qui fit grand bruit dans l’ex-enclave britannique, Suburb Murder (1992) met en scène l’interrogatoire du coupable. A travers plusieurs flash-backs, il revient sur les faits qui ont amené à ce meurtre.

Une joggeuse (Lily Lee Lee-Lee) découvre le corps nu et mutilé d’une jeune femme morte, Tracy (Mélanie King). La police ne tarde pas à mettre la main sur Ching Yau Kang (Lam King-Kong) qui se raconte alors à l’officier Kung (Lin Wai-Kin). Il revient sur son enfance et la maltraitance qu’il subissait de son père (Ku Feng) ainsi que l’abandon par sa mère (Ga Ling). Quelques mois avant les faits qui lui sont reprochés alors qu’il partage une colocation avec une bande d’amis impulsifs, il retrouve Chi (Ng Shui-Ting), son ami d’enfance et tombe amoureux de Kitty (Chung Bik-Wing). Un soir, ils se font agresser…

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Drame

A Day Without Policeman (1993)

Trauma’

Il existe une certaine barbarie dans A Day Without Policeman (1993). Elle existe dans les actes pour garantir le label Cat. III certes mais cette barbarie existe surtout et avant tout dans l’atmosphère moite et malsaine. Elle existe dans les non-dits, le hors champ, l’environnement dans lequel sont plongés les personnages. Cette barbarie s’immisce petit à petit dans notre psyché, contaminée par l’ambiance. Oui cette barbarie n’est pas dans les images (du moins une partie, la plus glauque) comme bon nombre de film. Ici, elle se trouve en nous. De ce fait plus que toute autre film, la lecture de A Day Without Policeman demande une intention toute singulière. Johnny Lee Gwing-Gaai enfante dès lors un Category 3 à placer sur le haut du panier de cette classification devenue label à part entière.

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