Drame, Epouvante/Horreur

Marianna (1982)

Tribal

Second et dernier long-métrage mise en scène par Cheuk Ang-Tong, Marianna (1982) est un drame qui voyage entre Hong Kong et les Philippines et qui ne nous épargne aucunes effusions gores.

Lors d’un voyage d’affaires au Philippines, Yu (Chin Han) fait la connaissance de Marianna (Anna Maria), une jeune femme qui échappait alors à une agression. Après avoir passé la nuit à l’hôtel, Marianna s’en va sous la protection d’un proche. De retour à Hong Kong, Yu reprend le cours de sa vie avec Nancy (Sally Yeh Chian-Wen), sa femme et ses deux enfants. Mais après des heurts dont elle est la cause, Marianna fuie son pays et débarque à Hong Kong. Elle y retrouve Yu. Pour aider la jeune femme, il l’engage en tant que domestique. Bientôt, les rivalités tribales atteignent à nouveau la jeune femme…

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Drame, Epouvante/Horreur, Fantastique

The Imp (1981)

Les peurs

Troisième long-métrage de Dennis Yu Wan-Kwong qui s’inscrit dans la Nouvelle Vague HK, The Imp (1981) est un thriller surnaturel qu’on pourrait rapprocher aussi bien d’un Rosemary’s Baby de Roman Polanski, tout en pensant au cinéma de Dario Argento ou bien encore de films comme L’Exorciste de William Friedkin et La Malédiction de Richard Donner. Des influences occidentales qui servent bien entendu une vision purement chinoise qui parlera avant tout aux locaux (référence au calendrier chinois, date de naissance, Feng shui et j’en passe).

Keung (Charlie Chin Chiang-Lin) dont la femme, Lan (Dorothy Yu Yee-Ha) est enceinte cherche désespérément un emploi. Alors qu’il se rend à un entretien d’embauche, il apprend qu’un fait divers a eu lieu sur place. Au milieu des badauds, il croise le chemin du cadavre ensanglanté qu’on évacue sur une civière. Le soir venu, des circonstances qui semblent troublantes pointent une annonce d’embauche. Keung devient veilleur de nuit dans un centre commercial. Dès son premier soir de travail, il vit d’étranges phénomènes. Il apprend que l’édifice cache un passé obscur. Il est alors persuadé qu’un esprit hante les lieux, esprit qui semble s’immiscer dans sa vie, celle de sa femme ainsi que le futur bébé qu’ils attendent…

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Drame

Hiroshima 28 (1974)

Generation

Ce drame, Hiroshima 28 (1974) de Patrick Lung Kong à qui l’on doit la source d’inspiration de John Woo avec The Story of a Discharged Prisoner (1967) place son action au Japon. Le cinéaste hongkongais y réalise un film purement chinois (l’ensemble du casting principal) mais en prenant un contexte quant à lui exclusivement japonais puisque plaçant son action à Hiroshima. L’auteur (également co-scénariste avec Maang Gwan) se donne le rôle d’un journaliste hongkongais qui enquête sur les retombées de la bombe automatique et les conséquences de cet holocauste nucléaire sur la deuxième génération des victimes. On y suit alors une famille traditionnelle japonaise masquant un lourd secret dont l’une des filles, Yoshiko (Josephine Siao Fong-Fong) se voit atteinte d’une leucémie…

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Action, Aventure, Drame

Eastern Condors (1987)

Opération suicide

Eastern Condors (1987) de et avec Sammo Hung Kam Bo est un film de guerre où l’action et l’aventure s’invitent pour un cocktail détonant. Ce film est également connu sous le titre anglais Condors Commando.

Alors que la guerre du Vietnam est terminée, les États-Unis y envoie un commando de prisonniers d’origines asiatiques pour détruire un entrepôt d’arme et ainsi éviter qu’il tombe entre les mains des Viêt-Congs. S’ils réussissent cette mission, ils retrouveront la liberté ainsi qu’un joli pactole de 200 000 dollars chacun. En vole, leur mission est annulée. Malheureusement pour eux, ils ont déjà sautés en parachute, prêt à atterrir en territoire ennemi…

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Drame, Epouvante/Horreur

Love Massacre (1981)

Interprétation illitchienne pour délire dillingerien.

Politiquement, Love Massacre (1981) de Patrick Tam Kar-Ming pourrait être une œuvre de cinéma purement républicaine sous fond de révolution. Je parle de cette République issue de la Révolution française. Ce sont trois couleurs qui interpellent et que l’on retrouve tout au long de ce film signé par Patrick Tam : Le bleu, le blanc et le rouge. Lorsqu’on connait les influences du cinéma français sur le cinéaste hongkongais, on peut librement extrapoler ces faits et penser au drapeau tricolore si emblématique. Patrick Tam nous offre à travers ce long-métrage une lettre d’amour à l’Hexagone. Il rend hommage à cette révolution qui mis à bas l’Ancien Régime. Les dualités du triangle amoureux dans Love Massacre font écho à l’Histoire de France. On pourra ainsi y voir le rouge de la Révolution qui gravira ces montagnes de sable, comme obstacle surmonté en tout début de métrage, comme pour caresser au plus près ce ciel bleu républicain. De ce huit clos dans l’appartement aux murs blancs à cette libération par les hauteurs de l’immeuble (le toit, toujours plus proche du ciel bleu), le blanc de la Monarchie sera constamment menacé par le rouge de la Révolution, née en son sein (le blanc qui deviendra petit à petit rouge) et qu’englobe le bleu de la République (voir la façon que Tam s’amuse à reproduire le drapeau tricolore français à plusieurs reprises). La Monarchie saigne, saignée par une Révolution qui l’éclabousse et fera de sa couleur blanche tacheté de rouge, la couleur du linceul qui l’enterrera. Vive la République selon Patrick Tam !

Oh, je sais ce que vous vous dites en lisant ces quelques lignes. Le proprio a perdu la boule. Et c’est sans doute vrai. Et parce que c’est vrai, je vous invite à lire mon AVIS sur MIA.

(à la suite, la peloche du film ainsi que des captures à tendance SPOILER)

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