Drame

Burning Snow (1988)

Snow bl-ue/ood

Drame taïwanais signé par Patrick Tam Kar-Ming qu’il a co-écrit avec Lai Ming-Tong, Burning Snow (1988) alias The Burning Rain est le sixième long-métrage de son auteur.

Une jeune femme, Cher (Yip Chuen-Chan) a été vendu par sa famille pour être marié à Chung (Wong Yee-Luk), un homme beaucoup plus âgé qui tient un restaurant avec sa mère. Chung est un homme violent qui n’hésite pas à violer Cher, souffrant de cette situation. La vie de cette dernière prend un virage inattendu le jour où elle croise la route de Wah (Simon Yam Tat-Wah), un fugitif condamné à mort…

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Drame, Epouvante/Horreur

Love Massacre (1981)

Interprétation illitchienne pour délire dillingerien.

Politiquement, Love Massacre (1981) de Patrick Tam Kar-Ming pourrait être une œuvre de cinéma purement républicaine sous fond de révolution. Je parle de cette République issue de la Révolution française. Ce sont trois couleurs qui interpellent et que l’on retrouve tout au long de ce film signé par Patrick Tam : Le bleu, le blanc et le rouge. Lorsqu’on connait les influences du cinéma français sur le cinéaste hongkongais, on peut librement extrapoler ces faits et penser au drapeau tricolore si emblématique. Patrick Tam nous offre à travers ce long-métrage une lettre d’amour à l’Hexagone. Il rend hommage à cette révolution qui mis à bas l’Ancien Régime. Les dualités du triangle amoureux dans Love Massacre font écho à l’Histoire de France. On pourra ainsi y voir le rouge de la Révolution qui gravira ces montagnes de sable, comme obstacle surmonté en tout début de métrage, comme pour caresser au plus près ce ciel bleu républicain. De ce huit clos dans l’appartement aux murs blancs à cette libération par les hauteurs de l’immeuble (le toit, toujours plus proche du ciel bleu), le blanc de la Monarchie sera constamment menacé par le rouge de la Révolution, née en son sein (le blanc qui deviendra petit à petit rouge) et qu’englobe le bleu de la République (voir la façon que Tam s’amuse à reproduire le drapeau tricolore français à plusieurs reprises). La Monarchie saigne, saignée par une Révolution qui l’éclabousse et fera de sa couleur blanche tacheté de rouge, la couleur du linceul qui l’enterrera. Vive la République selon Patrick Tam !

Oh, je sais ce que vous vous dites en lisant ces quelques lignes. Le proprio a perdu la boule. Et c’est sans doute vrai. Et parce que c’est vrai, je vous invite à lire mon AVIS sur MIA.

(à la suite, la peloche du film ainsi que des captures à tendance SPOILER)

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