Drame, Policier

The Secret (1979)

Ménage à trois

Premier long-métrage d’Ann Hui On-Wah qui serait inspiré d’un fait divers, The Secret (1979) est un thriller qui appartient aux origines de la mouvance de la Nouvelle Vague hongkongaise. Il mettait alors en scène l’actrice taïwanaise Sylvia Chang Ai-Chia qui menait une enquête après un double meurtre mystérieux.

Dans une forêt, les corps d’une femme et d’un homme sont trouvés pendus. Très vite, la police suspecte un handicapé mental (Norman Chu Siu-Keung). Une amie de la famille d’un des défunts présumé, Lin Ming (Sylvia Chang) se lance alors dans une investigation qui va l’amener jusqu’à un couvent à Macao…

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Action, Drame

Zodiac Killers (1991)

Sous le mauvais signe

Ann Hui On-Wah a déjà une poignée de film derrière elle et une jolie réputation de cinéaste lorsqu’elle s’attaque au polar Zodiac Killers (1991) aka Zodiac Hunters

Ben Li (Andy Lau Tak-Wah) est un étudiant hongkongais qui vit au Japon. Il délaisse ses cours pour gagner un peu d’argent dans divers petits boulots. Un soir, il fait la connaissance de Meng Tieh Lan (Cherie Chung Cho-Hung). Elle est également une étudiante venant de HK et qui gagne sa vie comme call-girl

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Drame, Epouvante/Horreur

Love Massacre (1981)

Interprétation illitchienne pour délire dillingerien.

Politiquement, Love Massacre (1981) de Patrick Tam Kar-Ming pourrait être une œuvre de cinéma purement républicaine sous fond de révolution. Je parle de cette République issue de la Révolution française. Ce sont trois couleurs qui interpellent et que l’on retrouve tout au long de ce film signé par Patrick Tam : Le bleu, le blanc et le rouge. Lorsqu’on connait les influences du cinéma français sur le cinéaste hongkongais, on peut librement extrapoler ces faits et penser au drapeau tricolore si emblématique. Patrick Tam nous offre à travers ce long-métrage une lettre d’amour à l’Hexagone. Il rend hommage à cette révolution qui mis à bas l’Ancien Régime. Les dualités du triangle amoureux dans Love Massacre font écho à l’Histoire de France. On pourra ainsi y voir le rouge de la Révolution qui gravira ces montagnes de sable, comme obstacle surmonté en tout début de métrage, comme pour caresser au plus près ce ciel bleu républicain. De ce huit clos dans l’appartement aux murs blancs à cette libération par les hauteurs de l’immeuble (le toit, toujours plus proche du ciel bleu), le blanc de la Monarchie sera constamment menacé par le rouge de la Révolution, née en son sein (le blanc qui deviendra petit à petit rouge) et qu’englobe le bleu de la République (voir la façon que Tam s’amuse à reproduire le drapeau tricolore français à plusieurs reprises). La Monarchie saigne, saignée par une Révolution qui l’éclabousse et fera de sa couleur blanche tacheté de rouge, la couleur du linceul qui l’enterrera. Vive la République selon Patrick Tam !

Oh, je sais ce que vous vous dites en lisant ces quelques lignes. Le proprio a perdu la boule. Et c’est sans doute vrai. Et parce que c’est vrai, je vous invite à lire mon AVIS sur MIA.

(à la suite, la peloche du film ainsi que des captures à tendance SPOILER)

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