Action, Ero'/Porn', Fantastique

Devil of Love (1994)

Bat

Sur un scénario de l’acteur Hung Fung, Devil of Love (1994) est un Category 3 d’action érotique fantastique signé par l’acteur-réalisateur Lau Siu-Kwan. Ce dernier mettait en scène cette piètre production sur son terrain de prédilection : la Thaïlande.

En Thaïlande, un vampire, suceur de sang tue froidement un groupe de jeune gens. Du moins, il en assassine les hommes, et transforme les jeunes femmes en objet sexuel. Parallèlement, Lau Kwan (Lau Siu-Kwan) vient de perdre son père. Ce dernier a laissé un testament dans lequel il lègue sa fortune à son fils et à sa fille, Lau Yee Tai (Theresa Lee Yee-Hung). Leur belle-mère, Lau Ngai ne l’entend pas de cette façon. Elle met alors tout en œuvre pour éliminer ses beaux-enfants, seule façon pour elle de récupérer l’ensemble du patrimoine familial. Elle fait donc appel à son amant, le fameux vampire suceur de sang qui s’adonne également à la magie noire…

Rien de nouveau sous le ciel bleu tropical en ce milieu des années 90. Lau Siu-Kwan se complet toujours dans ces productions labellisé Cat. III à deux francs six sous vite expédiées. Devil of Love se fourvoie dans tous les poncifs attraits à ce type de films, du moins la grande majorité d’entre eux. On délocalise l’action dans un pays d’Asie du Sud-Est. On minimise encore les coûts en faisant appel à des acteurs à la ramasse. Acteurs qui campent des rôles écrits à la hâte et qui livrent des prestations amateurs. Le récit narre une histoire de vengeance qui tourne autour d’un testament mal distribué. A partir de là, on assiste à des scènes convenues, de temps en temps ridicules engoncées dans une trame des plus linéaires.

Notons surtout que Devil of Love se repose sur un scénario qui mélange les genres. Film fantastique pour la présence d’esprit et de magie, et film d’horreur aussi avec un suceur de sang laissant des cadavres derrière lui. Deux genres qui enfantent, bien entendu des scènes d’actions (le plus souvent martiales) mais aussi et surtout de l’érotisme. Oui, Devil of Love n’y échappe pas, et gagne son triangle interdit au moins de 18 ans pour une poignée de scènes dénudées (à deux, à trois, plusieurs). On ne s’attardera pas sur celles-ci. Certes, il y a quelques jolies filles et quelques plans/cadres réussis. Mais sans ça, c’est pauvre comme l’ensemble de l’entreprise avec son faux rythme, ses dialogues bateaux ou encore ses scènes de remplissages.

Devil of Love est un Category 3 fourre-tout perdu dans les Abymes de la médiocrité, sans même une scène qui puisse sortir du lot et sauver son visionnage.

devil of love_peloche

Fiche du film.

Merci à eddichen (VCD)

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