Comédie, Fantastique

Welcome (1985)

Baby doll terminator

Avec Welcome (1985), Leung Po-Chi met en scène un film fantastique léger qui touche également du bout des doigts à la science-fiction.

1898. Alors que des territoires sont laissés aux britanniques par la Chine, les locaux ne savent comment accueillir les nouveaux résidents. Tang San (Leung Po-Chi) est l’un d’eux. Lors d’une partie de chasse de colons, il prend peur, plus encore lorsqu’ils veulent le prendre en photo.

1985. Le fantôme de Tang San apparait sur un chantier de construction. L’un des responsables, Lam Fung (Lam Wai) est censé trouver la source du problème pour relancer les travaux. Lorsqu’il emménage dans une maison à proximité, Tang San se montre. Ce dernier reconnait autour du cou de l’homme un pendentif en jade qu’il avait jadis donné à sa femme…

Par le cœur même de son récit, Welcome est une petite production qui rappellera forcément le film de James Cameron : Terminator (1984). Ici, pas de robot intelligent mais un futur entériné par un holocauste nucléaire. Ainsi, le personnage campé par Sally Yeh Chian-Wen, San de son prénom est envoyée en 1985 du futur pour éliminer Lam Fung. On soupçonne ce dernier d’être à l’origine des évènements qui amèneront la guerre puis le chaos. Du futur, on ne verra pas grand-chose, budget low cost oblige. Et pour la technologie avant-gardiste, on se contentera d’une Sally Yeh trainant avec elle une poupée (?) censée être sophistiquée. Si tout ça est un peu kitsch, cela ne nous empêche pas de suivre les aventures de cette jeune femme tentant d’assassiner un homme dont le fantôme de son ancêtre lui évite le pire. A partir de là, on suit des situations amusantes avec l’évolution naturelle des relations entre les personnages. Un rapprochement s’effectuera donc entre Lam Fung et San jusqu’à ce climax final où les superstitions chinoises auront été de la partie. A ce propos, Leung Po-Chi met en exergue ces superstitions tout au long de son film. On notera aussi qu’il réalise un contraste bienvenu sur les différentes cultures (occident/orient). C’est notamment vrai dans la première partie du film et l’époque 1898 qu’il met en scène. Sans être d’un humour tonitruant, on parvient à apprécier les séquences qui se succèdent. A part ça, Welcome livre une réalisation classique sans éclat, si ce n’est le plan-séquence final bien pensé et où les trois époques (passé, présent, futur) cohabitent. On soulignera aussi des acteurs concernés.

Welcome a une intrigue aux ponctuations humoristiques suffisamment prenante pour qu’on se laisse entrainer. Un divertissement honnête.

welcome_peloche

Fiche du film.

Merci à hkjaywalker (VCD)

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