Action, Drame, Ero'/Porn'

Virgin Apocalypse (1981)

La traite

Virgin Apocalypse (1981) aka Marking, Angels with Golden Guns, Anger, Terror in a Woman’s Prison, Le Camp de la terreur ou encore Le Karatéka aux poings d’or est le fait d’Ang Saan. Ce touche à tout du cinéma livrait ici un film d’exploitation en mode actioner.

Un reporter (Lau Hok-Nin) enquête sur l’enlèvement de jeunes femmes qui seraient vendues à un ponte de la pègre. Lors d’une révolte, certaines d’entre elles parviennent à s’enfuir. Elles mettent alors en place un plan pour se venger de leurs bourreaux…

Virgin Apocalypse est un grand n’importe quoi hallucinant qui laissera le spectateur halluciné mais également affligé. C’est un film qu’on ne peut prendre au premier degré sous peine de s’ennuyer. On s’amusera donc de son montage affligeant, de son intrigue brouillonne voire incohérente (un peu beaucoup la faute du montage), d’acteurs au jeu approximatif et d’une mise en scène… enfin si des fois il y en a une. Sachant que le film est tombé dans le giron de l’IFD (cette boîte de production et de distribution fondé par ce brave Joseph Lai San-Lun), il est fort à parier que ce film soit un 2 en 1. Entendez par-là le mix improbable de deux productions filmiques dont le résultat est rarement du meilleur effet, du moins lorsqu’on parle d’œuvre cinématographique. Comme tout bon (mauvais) film d’exploitation qui se respecte, Virgin Apocalypse table sur du racolage et des références qui interpelleront le public. L’enquête journaliste se mue en un film de prison qui se mue lui-même en un film de vengeance baignant dans des soubresauts horrifiques où l’on affiche, de temps à autres les corps dénudées de jeunes femmes. L’action du film semble prendre place aux Philippines (toujours bon pour les coûts de productions) qui oscille entre grosse demeure/prison à ciel ouvert et scènes d’intérieurs comme cette boîte de nuit pour gay. Alors forcément, qu’attendons-nous d’un piètre film comme celui-ci, sans talent, sans rien ? Ce sont forcément ces scènes venues d’ailleurs. On se plaira alors de celle où un type fouette avec une baguette les testicules de notre reporter, de cette révolte féminine au M16 ou bien de ce dénouement au rasoir en mode momie.

Marking, enfin Virgin Apocalypse, enfin bref, peu importe de quelle façon il est titré est un film d’exploitation dans la grande tradition de ce qu’est l’exploitation sans vergogne. On s’y amuse, c’est déjà ça.

virgin apocalypse _peloche

Fiche du film.

Merci à Bigdaddyg (DVD)

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