Blind
Category 3 érotique, Love Nest (1992), également appelé Love Birds est une réalisation de Lam Yi-Hung. Ce dernier est notamment connu pour être revenu à la mise en scène dans les années 90 en réalisant essentiellement des films pour adultes.
Débarqué de Macao, Elsa (Eliza Yue Chi-Wai) répond à une annonce d’embauche. La mère (Mok Wan-Ha) d’une riche famille souhaite faire surveiller son fils, Tony (Dennis Tang Chung-Kwan), un jeune homme acariâtre depuis qu’il a perdu la vue lors d’un accident de voiture. Ce dernier ayant également coupé les ponts avec sa fiancée, Jennifer (Lily Lee Lee-Lee). Au début violent avec Elsa, Tony apprend à l’accepter et à la connaitre…
Love Nest est l’archétype même de ces petites productions érotiques convenues narrant les drames amoureux, entre liaisons et désillusions. Un cadre de téléfilm, des intrigues de dramas de pacotilles et des acteurs qu’on semble avoir alpagué dans la rue. Il n’y a rien qui accroche le spectateur, pas même cette scène de fantasme avec deux actrices occidentales (?) ou bien ces trois scènes humides auquel l’auteur confère un minimum d’atmosphère mais semblent être toujours la même. En gros, il nous ressert la même scène qu’il monte de façon différente. On regrettera qui plus est qu’elles mettent en lumière la même actrice (ayant essentiellement officiée comme actrice de film pour adulte), et que Lily Lee, que l’on verra notamment dans Wai’s Romance (1994) n’affiche pas sa plastique, autre qu’un bikini. Au-delà de sa trame qu’on peut aisément imaginer rien qu’en lisant le pitch, une jeune femme au service d’un jeune homme il n’y pas une séquence qui sort du lot. On se moquera à peine de l’aberration médicale qui voit Tony recouvrer la vue. Pour le reste ? De l’ennui.
Love Nest est à pêcher dans le fond du panier de la Cat.III softcore.
Merci à Toto14 (VCD)