Cop & hustler
Film policier aux tonalités légères, Banana Cop (1984) est le fait de Leung Po-Chi. En ce début des années 80, il réunissait à nouveau à l’écran le duo George Lam Chi-Cheung et Teddy Robin Kwan.
A Londres dans le quartier de Chinatown, un assassin abat les deux propriétaires d’une salle de jeu. Après avoir récupéré des informations sur leur ancien complice, un dénommé Ping Pong Ball (Teddy Robin), l’inspecteur Edward Yeh (George Lam) est amené jusqu’à une prison de Hong Kong. Son but est que Ping Pong Ball collabore avec lui pour mettre la main sur l’assassin. Alors qu’ils doivent prendre l’avion pour l’Angleterre, Ping Pong Ball parvient à s’enfuir…
Entre Hong Kong et Londres, Banana Cop se joue comme un buddy movie des plus sympathiques. Il fonctionne notamment grâce à ses deux acteurs principaux, George Lam et Teddy Robin. L’un d’origine chinoise est plus réservé, ayant assimilé les codes de la culture britannique. L’autre, plus exalté est un petit voyou que bon nombre de malfrats aimeraient lui rendre des comptes. On sent une véritable complicité qui se dégage des deux hommes. Ils se démènent dans une histoire des plus classique que Leung Po-Chi emballe correctement. Si d’entrée, on connait le commanditaire des meurtres, l’enquête en elle-même parait vite expédiée par sa simplicité de résolution. Qu’importe puisqu’on comprend très vite que l’intérêt réside dans ce duo singulier et les situations qui les opposent autant qu’elles les réunissent. Durant leur enquête, un semblant de romance sera au rendez-vous sous les traits de Cherie Chung Cho-Hung, institutrice et qui sera l’un des éléments qui permettront de lever le voile sur les deux assassinats.
Banana Cop est un film policier qui invite le spectateur à se divertir, notamment par les traits humoristiques que confèrent les têtes d’affiches mais également par l’aspect plus thriller du début de film et de son dénouement tout en tension.
Merci à Winterheat (DVD)
Vive la banane ! Mais purée Ping Pong Ball comme personnage principal en 2014 ça passerait pas !!
Carrément ! La magie de l’époque, sans doute.
Sinon, faut dire que ça sied parfaitement au personnage.