Action, Drame

Club Girls (1989)

Hôtesses

Mise en scène par un acteur qui signait-là son premier long-métrage, Club Girls (1989) est le fait de Wai Lit. A travers ce drame qui prend place dans le milieu des accompagnatrices, il offre les chroniques d’une poignée d’entre elles qui tentent de survivre tant bien que mal.

Pour commencer, Club Girls avait tout de l’entreprise casse-gueule. Je vous invite à regarder la première capture de la peloche. Dès d’entrée, il y a une erreur dans le titre du film incrusté. Vous noterez donc qu’on parle ici de « Culb » et non « Club ». Erreur qui n’a pas de conséquence sur le contenu de film mais qui laisse montrer que les professionnels en notre présence n’ont pas le souci du détail. Passons. Wai Lit livre donc avec Club Girls une chronique d’hôtesses de club. On y suit plusieurs portraits jusqu’à celui du gérant qui prendra fait et cause pour l’une de ses employées. Elle est incarnée par l’actrice Charine Chan Ka-Ling qui à maille à partir avec un caïd, campé par Shing Fui-On. Ce dernier qui comme on le sait joue à merveille les crapules, comme c’est le cas ici ira jusqu’à enlever les enfants de la jeune femme pour mettre à l’amende notre gérant. Ce drame sur le milieu interlopes des call-girls et malfrats se conclura d’ailleurs en un actioner pieds/poings prenant place sur un paquebot. On notera quelques chutes de cascadeurs dans l’eau et un final tragique digne d’un Heroic Bloodshed. Mais avant cela, Club Girls n’aura pas grand-chose à montrer. Les jeunes femmes dépeintes à l’écran ne communiquent pas grand-chose. Il est donc dur d’éprouver de l’empathie pour elles et leur histoires personnelle. Tout est affreusement plat et sans surprise. L’une prend des cachetons, une autre à des dettes à cause du jeu, une autre encore est fraichement débarquée pour subvenir aux besoins de ses enfants, sans oublier le personnage de Regina Kent payant les études de son petit ami qui on le sait la trahira. Club Girls est très conventionnel dans son approche et les personnages qui le composent. Une chose que l’on pourrait considérer comme accessoire si le réalisateur orchestrait avec doigté la dramaturgie de son film.

Club Girls est de ces films très anecdotiques. De ces films qui se regardent avec ennui et que le final sauve à peine du sommeil. Un sujet intéressant mais bâclé par le manque d’ambition. On se rappellera à peine d’un « amusant » Charlie Cho Cha-Lee arborant la moustache, pas dans son jeu ou son rôle, cela non mais seulement « amusant » dans cette capillarité affichée, c’est dire.

club girls_peloche

Fiche du film.

Merci à Toto14

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