N°23
City Girl (1987) est le film des premières et dernières fois. Ses deux scénaristes n’ont signé que ce film. Son producteur n’a produit que lui. Quant à son réalisateur, David Ho Dai-Wai il livrait là son premier long-métrage avant de conclure sa carrière avec Fatal Passion (1990), un Category 3. Ici, il mettait alors en scène une histoire d’amour fait de haut et de bas, dont son actrice principal, Yung Jing-Jing endossait son dernier rôle sur grand écran.
Cora (Yung Jing-Jing) se fait connaitre en participant à un concours de beauté télévisé. Alors qu’elle est embauchée dans une salle de sport où travaille son amie Amy (Chui Sau-Lai), elle fait la rencontre de Mark (Chin Siu-Ho), un acteur amateur. Tandis que le couple connait des difficultés, Cora se rapproche de Roy (Wan Chi-Keung), un dentiste.
Drame amoureux, City Girl narre le récit d’une romance. On y suit les prémices, le destin qui fait rencontrer Mark et Cora. S’en suivra leur parcours personnel jusqu’à leur retrouvaille puis l’officialisation de leurs sentiments respectifs. Un point de rupture amenant leur séparation, les interrogations de circonstances, les doutes aussi, et enfin les dernières retrouvailles, celles qui feront qu’ils se remettront ensemble à nouveau ou non. Nous éviterons d’en dire plus sur l’intrigue. Si ce n’est qu’on assiste à une histoire et un développement traditionnel au genre. Il n’y a pas de surprise avec City Girl qui respecte le schéma classique de toute romance. S’il manque d’originalité et n’offre donc rien de nouveau, David Ho livre tout de même un travail qui se laisse suivre. D’autant plus qu’il est aidé par un casting interprétant leur rôle avec justesse.
City Girl réussit à entrainer le spectateur tout au long de sa durée. Il parvient à raconter l’histoire de femmes libérées et à retranscrire les sentiments amoureux, notamment en situation de crise. C’est déjà ça, même pas mal du tout, bien qu’il ne restera pas dans les annales.
Merci à Supavince (VCD)
Comme tu dis, il se laisse bien suivre. Un travail sobre mais efficace. Il m’avait bien accroché.
C’est clair, y a des choses sympas.
Du coup, tout ça (avec « Fatal Passion ») m’interpelle beaucoup sur le réal’. Je pense à son parcours, sa carrière éphémère,…