Scandal
Inspiré du scandale concernant une affaire de prostitution dans le milieu du show-business qui fit grand bruit dans l’ex-colonie britannique, Rebekah (1996) de Tony Ma Tin-Yiu donne sa version des faits. On y suit une jeune femme qui, coûte que coûte tente de percer dans le milieu du cinéma.
Rebekah (Cammy Choi Mei-Laan) est une jolie jeune femme qui chante dans un cabaret pour gagner sa vie. Elle rêve de devenir une actrice de renom mais peine à décrocher des rôles. Elle croise bientôt le chemin de Mandy (Lee Suet-Man) qui l’embauche dans une agence quelque peu spéciale. En effet, l’agence regroupe en son sein des artistes féminines pour des relations sexuelles tarifées.
Le cinéma hongkongais a toujours été propice à offrir à son public des films surfant sur une actualité chaude. Rebekah ne déroge pas à la règle. Le film de Tony Ma revient sur « l’affaire de prostitution de l’agence Rebecca/Brunei » qui rappelle forcément celle qu’avait connue Hong Kong dans les années 70, avec notamment des actrices de la Shaw Brothers qui faisaient payer leurs prestations sexuelles. Producteur de son film, Tony Ma s’adjoint les services de trois scénaristes pour enfanter ce Category 3 érotique. On n’est jamais trop nombreux lorsqu’il s’agit de montrer des poitrines dénudées. On suit un parcours lambda d’une jeune femme voulant percer comme actrice. Il est amusant de voir que la même année, Cammy Choi campait dans Devil’s Woman le rôle d’une actrice ayant du mal à percer dans l’industrie avant de faire appel à la magie noire. Ici, elle choisit une voie plus « classique », celle de coucher pour réussir qui se transforme très vite en « coucher pour gagner sa vie ».
Au lieu de jouer la carte de l’investigation documentaire mais fictionnelle, Rebekah joue surtout celle de la nudité et donc du porno soft. Le film n’est pas un Cat. III pour rien et table essentiellement sur le côté racoleur du scandale. Les scènes de sexe se mêlent à la pseudo-intrigue, et il n’y a qu’à voir la scène de l’entretien de la fameuse agence pour comprendre ce que recherche réellement l’auteur. On passera donc sur « l’épreuve » avec les deux godemichés. J’imagine combien cette phrase peut mettre en alerte en suscitant une certaine curiosité. Rebekah est donc un sexploitation qui n’est pas avare. Chin Gwan est là pour le prouver. Au-delà de ça, on appréciera surtout l’image qui est dépeinte de l’industrie cinématographique. Un regard incisif qui n’est franchement pas tendre avec les « acteurs » de cette manufacture du rêve. A côté de cela, on notera la scène de tournage qui rappelle The Untold Story, Jimmy Wong Shu-Kei en place d’Anthony Wong Chau-Sang, et où Rebekah y interprète un cadavre ! Autant dire que la jeune femme en prend plein la figure et offre, pour le coup une scène peu ragoûtante.
Dans l’ensemble, Rebekah est un film moyen qui n’a pas vraiment d’intérêt, si ce n’est celui de nous faire connaitre ce scandale. OK, il y a aussi la Hongkie girl Cammy Choi qui offre généreusement sa poitrine (naturelle) opulente. C’est toujours appréciable, surtout lorsqu’on apprécie les jolies plastiques. Maintenant, ça reste limité.
La réplique du film qui tue : You’re not human, you’re transvest.
Une spéciale pour ce pervers de Stuart Ong qui se chope des MST lui filant de vilains boutons.
Merci à (unknown) (DVD)
Carton de fin…
« Mandy était revenue de tout. On n’a plus de ses nouvelles depuis qu’elle a quitté Hong Kong. Personne n’a jamais su qu’elle était un homme.
Rebekah a quitté le milieu du show-biz. On dit qu’elle est devenue secrétaire au Brunei. »
(Merci à Panda pour la traduction)
Ah oui en effet, de sacrés boutons ^^
Son personnage est franchement pas mal : malfrat/pervers/violeur se cachant derrière une culotte rouge. Encore une bien jolie compo’ du sieur.
Ce bon Stuart .. j’espere que sa ferme d’insecte roule bien!
Je l’espère aussi parce qu’on dit que c’est la nourriture de demain… (faudrait retoper sa magnifique itw à ce sujet ^^)
J’ai l’impression qu’il est passé à autre chose, il est devenu vendeur de medicament contre les douleurs d’estomac.
http://hk.linkedin.com/pub/stuart-ong/6a/175/960
Par contre il aime tjs les insectes, les chiens et les hommes musclés
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Carrément ! Le gus est partout, bouffe à tous les râteliers. Il fait la même carrière dans le biz que celle qu’il avait au cinoche. 😉
Mouahahah… fantastique cette page FB. J’ai envoyé d’une invit’, sait-on jamais. ^^