Facteur familial
Scénariste, acteur ainsi que producteur, Tony Leung Hung-Wah se mettait à la réalisation à la fin des années 90. Il signait, avec le Category 3 A Lamb in Despair (1999) son deuxième long-métrage. Il y est également scénariste et producteur. Un film qui se veut donc plus ou moins « indé’ ».
Ted Wu (Edward Mok Ga-Yiu) revient des États-Unis où il était soupçonné de plusieurs meurtres. Relâché sans preuve, il goûte à nouveau à la liberté et reprend ses activités meurtrières à Hong Kong. Un policier (Cheung Tat Ming) met tout en œuvre pour l’arrêter. Pour se faire, il est aidé d’un journaliste (Anthony Wong Chau-Sang) qui enquête sur lui…
A Lamb in Despair est un bon p’tit film de serial killer qui ne s’arrête pas seulement sur les atrocités du déviant de service. Ici, le cinéaste s’intéresse à développer son personnage notamment à travers son passé qui l’a constitué tel quel. On pourra dire que c’est un peu facile dans le propos, il n’empêche que la mise en scène donne à voir. Pour un Cat.III, les prestations des acteurs n’est pas dégueulasses, loin de là. Et puis il y a un petit message qui dit en gros qu’il faut préserver nos mômes de la violence, alors changeons leur environnement pour éviter de voir naître des Ted Wu (tiens, il a le même prénom que Ted Bundy). Sympa.
Sinon en gros, A Lamb in Despair, c’est quoi ? On assiste à quelques scènes labellisées « Cat.3 » qui se respecte. J’aime particulièrement l’idée de l’esclave. « V’là le psychopathe ! » pourront s’écrier certains. J’en profite pour livrer une spéciale pour le joli minois de Sherming Yiu Lok-Yi qui livre quant à elle un discours à deux balles avec l’ami Anthony Wong sur le piratage : c’est mal mais ça peut être bien, bla-bla-bla… La scène de fin (pas celle de l’épilogue) m’a laissé un goût mitigé, pas tant sur le dénouement à proprement parlé mais sur les effets donnés avec l’entrée en scène des acteurs. J’ai trouvé cela un peu plat, pas bien fait et pensé. Bref, ça m’a laissé un goût bizarre, pas super dans le rendu (« effets spéciaux », réparti,…). J’aurai limite aimé quelque chose de plus simple et directe.
Sans ça, A Lamb in Despair est un Category 3 tendance serial killer qui se respecte, et qui va à l’encontre des éternels nichons à l’air et scène de viol à gogo. Pas mal. Enfin… on se comprend.
tu me semble bien genereux sur ce machin ^^
Sans doute ! 😉 A l’époque, il était plutôt bien passé. Le côté du tueur en série, ça va. Il y avait un peu de fond quand même, avec sa mère biatch et tout et tout. Par contre, côté flic-journaleux, c’est pourri. Mais bon, je dépasse pas le cadre de la Cat. 3 de tueur en série, hein ? Ça reste quand même loin du haut du panier de la classification.