Dirty Donnie
High Voltage (1995) de Andrew Kam Yeung-Wa aka Asian Cop – High Voltage, le film retrouvé de derrière les fagots lors d’un dépoussiérage de la DVDthèque. Première réaction : Tiens, j’ai ça moi.
Deuxième réaction : Qu’est-ce que cela raconte ? Donnie Yen Ji-Dan, le super gros bras made in HK est un flic de choc, une tête brûlée qui ne recule devant rien pour stopper les méchants. Il est surtout leur terreur depuis que sa femme a été assassinée par Meek (Roy Cheung Yiu-Yeung). Donnie Yen est envoyé aux Philippines pour ramener un témoin dans une affaire de meurtre et lorsque « Mister Dynamite Donnie » débarque à Manille les choses sont loin de se dérouler comme prévus.
Troisième réaction : Je l’avais oublié celui-là. Et si je laissais mon dépoussiérage pour me le visionner accompagné d’une tasse de thé. Visionnage.
Quatrième réaction : Effectivement… je comprends pourquoi je l’avais oublié.
Cinquième réaction qui amène à la rédaction : Est-ce que cela mérite un avis dactylographié alors qu’une bonne centaine (voire des milliers) de films attendent qu’on parlent d’eux ? Pourquoi pas, le destin a fait que je mette la main dessus alors…
High Voltage c’est un polar en mode Série B. Un polar dur avec de l’action à la Donnie Yen. Une Série B comme on savait en faire dans les années quatre vingt dix. Attention. Tout ceci est bien sûr dit avec une complète dérision, enfin un peu… y avait des bons trucs tout de même à l’époque quant à High Voltage…
Donnie Yen est donc un flic casse-cou qui dégaine plus vite que son ombre. Avec Donnie, la surpopulation carcérale est destinée au passé. Ce dernier est d’ailleurs le chorégraphe, bon point (le seul ?) pour le réalisateur Andrew Kam dont la mise en scène est plus que navrante, singeant les collègues sans leur arriver à la cheville. On a envie de pleurer devant des scènes de combats filmées en avance rapide sans oublier un montage comment dire… pourri qui rend les scènes de fight trop saccadées. Une bande originale consternante, des ralentis en veux-tu en voilà. Tout ceci nuit gravement à une histoire anorexique comme ça (compréhensible, le scénario est signé par la réalisatrice de Lethal Panther 2, Cindy Chow Fung). Que garde-t-on alors ? Rien (peut-être les combats à la rigueur, quoique). Passons. J’aurai du continuer mon dépoussiérage.
Le pire c’est qu’en 2009 tu l’avais aussi exhumé lors d’un dépoussierage 😀
http://www.cinemasie.com/fr/fiche/oeuvre/asiancops/
Cela s’appelle du recyclage mon cher ami ! 😉 Ou un argument de vente ressassé pour le clientèle non-initié.
te reste à:
– arreter de depoussierer (ou laisser diana le faire :p)
ou
-jeter rageusement au loin ce DVD (en esperant qu’un toutou ne le rapportera pas)
1/Hong Kong Movie Video Club permet aux sombres bouses hongkongaises d’avoir un droit de citer (il ne manquerait plus que Made in Asie fasse la place à ces films sans déc’… WKW, Tsai Ming-liang et Shinji Somai, oui. Les bouses de Donnie, non.)
2/une solution à envisager… (avec eux http://blog.mlive.com/grpress/lifestyles_impact/2009/05/large_100_0116.JPG c’est peu probable)
Quelle bouse ce film, je l’avais acheté en VHS quand il était sorti en France sous la connection Hong Kong Connection si je ne m’abuse, et mon Dieu que c’était mauvais…