Action, Comédie, Drame, Epouvante/Horreur, Fantastique

Evil Cat (1987)

9 vies

Dans la courte filmographie de Dennis Yu Wan-Kwong (huit films à son actif), le genre horrifique prédomine. Il s’illustrait déjà pour sa première réalisation avec le film d’exploitation The Beasts (1980), œuvre horrico-gore fortement inspiré du cinéma bis états-unien. Avec Evil Cat (1987), le producteur de pièces maîtresses du cinéma hongkongais comme Coolie Killer (1982) et Nomad (1982) nous offrait une comédie horrico-fantastique dans laquelle s’illustrait Liu Chia-Liang en maître taoïste.

La famille Cheung lutte depuis des générations contre un chat démoniaque. Alors que ce dernier est réveillé après des travaux de chantier, l’héritier direct (Liu Chia-Liang) qui est atteint d’un cancer se met en quête de l’éliminer. Pour se faire, il est aidé du chauffeur d’un riche homme d’affaire, Ah Long (Mark Cheng Ho-Nam)…

Sur un scénario de Wong Jing qui tient également ici le rôle d’un inspecteur de police, Evil Cat nous entraine dans la folle croisade d’un homme pour anéantir un Mal qui tue par dizaine. Le temps qu’il dure, Evil Cat parvient à conserver un bon rythme. Il n’échappe tout de même pas à un petit coup de mou sans incidence. L’ensemble est correct et parvient à livrer une histoire prenante. La réalisation de Dennis Yu fonctionne à défaut d’être inspirée. Le réalisateur nous entraine dans un film amusant qui sait également jouer avec nos peurs. L’humour n’en fait jamais trop, bien que la présence du personnage interprété par Wong Jing soit un peu lourde. Cet humour utilisé avec parcimonie permet ainsi à la part fantastique de s’imposer notamment par le biais de l’action que dirige Liu Chia-Liang. On y voit ainsi un peu de kung-fu et des scènes à tendance gore plutôt bienvenues. Tout ceci est embelli par des effets spéciaux typiques de l’époque et qui s’avèrent plutôt réussi. On n’oubliera pas de citer une musique qui se marie convenablement avec le sujet traité. Ainsi que des acteurs répondant présents et terminant d’emballer le papier d’un cadeau franchement agréable à suivre.

Evil Cat est un divertissement honnête qui réussit le pari de nous emporter. Il allie admirablement différents genres dont il en extrait le meilleur et propose une fin des plus pessimistes qui soient. Un régal pour les yeux.

Une spéciale pour Stuart Ong qui campe à merveille son personnage de riche homme d’affaire possédé.

Fiche du film.

Merci à Debaucherous (VHS)

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6 réflexions sur “Evil Cat (1987)

  1. ça manque encore à mon tableau de chasse!! ^^
    Je kiffe les chats et bizarrement je ne me suis pas encore attaqué à tous ces titres tels que celui-ci ou encore le cultissime The cat, Devil cat, Black cat 1&2, etc.
    Ah si! J’ai déjà vu Cat versus Rat! ^^

    • Il m’en manque également quelques-uns avant d’être calé en la matière. 😉 N’empêche, il y a de quoi se faire plaisir avec tout ces films dédiés aux chats (pas plus attiré que ça par l’animal).
      Sinon, va falloir que je me revois des œuvres de Lam Nai-Choi tiens. Il mérite amplement qu’on s’intéresse à sa filmo’.

      • Effectivement ! C’est de l’ordre de la métaphore pour ce titre. 😉
        Perso’, j’ai juste vu le premier volet, rien de bien transcendant. A la base, je ne suis déjà pas un grand fan de Nikita alors voir ce remake… Mais ! Mais il y a Jade Leung et ça vaut bien qu’on perde 1h30. 🙂 Et puis Simon quoi !

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