Action, Triade

Hong Kong Godfather (1985)

SB underworld

Seconde mise en scène de l’acteur Johnny Wang Lung-Wei (également scénariste) qui s’était notamment illustré dans The Five Venoms (1978) de Chang Cheh, Hong Kong Godfather (1985) est une production Shaw Brothers. Cette réalisation nous narre des histoires de rivalité et de vengeance au sein des triades. Norman Chu Siu-Keung et Leung Kar-Yan tiennent les rôles principaux. Ils sont deux amis qui se retrouvent et dont l’amitié va être mise à rude épreuve au sein des luttes de pouvoir…

Hong Kong Godfather, c’est en gros les films de cape et d’épée dont la Shaw Brothers s’était faite maître. Ils sont ici transposés à l’ère moderne de l’urbanisme d’un Hong Kong eighties. Une trame plus que classique qui est servie par des personnages plus que caricaturaux. On pense au traître de service, aux hommes de mains loyaux (Mad Wei et… Playboy Lung, si ce n’est pas du surnom ça !) sans y oublier le big boss de service, l’acteur Sek Kin (connu pour son rôle de méchant dans Opération Dragon avec Bruce Lee) et ainsi de suite. Le résultat ne se fait pas attendre. L’ensemble est plutôt plat. Il y a quelques scènes qui donnent à voir. Elles ponctuent un ensemble qui n’échappe pas à un aspect souvent bancal, et ce jusqu’au final que beaucoup ici et là mettent sur un piédestal. Sur cette partie du film, je n’irai pas à l’encontre de son gros (seul?) point positif qui donne tout ce qu’il a. Le final se gargarise d’une surenchère qui se veut chaotique et sans concession. On peut dire que l’on prend son pied mais après, disons-le s’être ennuyé par moment.

En conclusion, il manque à ce Hong Kong Godfather de la tension dramatique, un minimum de travail de réalisation et (surtout) de photographie. Un faux rythme le contamine avec un jeu d’acteur plutôt stéréotypé.

Une spéciale pour Stallone, le berger allemand aka « Ninja du buisson » qui sera vite expédié au moment où l’on avait le plus besoin de lui. Cela ne sert strictement à rien d’avoir un chien de cette trempe si c’est pour un tel résultat ! Il y avait un truc à faire, il y avait décidément un truc…
L’autre spéciale c’est pour le « cassage » de colonne vertébrale et lancé de gosse dans la foulée. Finalement, il n’y a peut-être pas que le final à garder.

Fiche du film.

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4 réflexions sur “Hong Kong Godfather (1985)

  1. Martin dit :

    c’est son second film :p
    un brin surcoté celui là, je ne peux que rejoindre cette review (mais ça reste quand même bcp moins constipé que les prod polars équivalentes de la SB).

  2. Bien joué ! « HKG » est sortie le 27 octobre de l’année 85 et « This Man Is Dangerous » le 16 mars. Pourtant HKMDB affiche le premier devant le second titre cité. Est-ce possible que « HKG » ait été shooté avant « This Man Is Dangerous » ? A ce moment-là, il n’y aurait pas d’erreur. Je ne cherche nullement à me rattraper mais la question est posée ! 😉
    (on est d’accord pour la parenthèse)

  3. j’avais un avis plus que mitigé lors du 1er visionnage en mandarin. Mais lors de la seconde, j’ai vraiment bien kiffé, surtout le final alors qu’il ne m’avait pas tant marqué que ça la première fois, aller comprendre… Tout dépend des conditions dans lequel on le voit en fait. ^^
    En gros c’est comme this man is dangerous…, je ne boude pas mon plaisir.

    • Sans doute. Les conditions doivent jouer. Perso’ à part ce que j’énumère, j’en garde pas grand-chose. Manque peut-être un « croquage » de tibia par Stallone et j’aurai été aux anges. Parfois, ça tient à rien ! 😉
      Pour « This Man is Dangerous », je ne m’avancerai pas. Pas encore eu l’occasion de me le projeter. J’en ai pourtant entendu du bon !

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