Lets go prostitution
James Wong Jim c’est un monstre sacré ! Au-delà du fait qu’il se soit illustré comme ayant été l’un des grands compositeurs de l’industrie cinématographique hongkongaise (mais aussi télévisuelle) et qu’il ait campé accessoirement quelques rôles, il est cet homme au centre de ce documentaire fictif qu’est James Wong in Japan & Korea (1992). Ce faux documentaire de Simon Yip Fai-Wong permet à James Wong, sous les traits de Chung Kwok Sing de se mettre en scène lui et ses deux acolytes qu’il prend sous son aile (son frère, l’acteur Tommy Wong Kwong-Leung et Timothy Zao). L’homme se raconte face caméra. Il narre aux spectateurs ses péripéties avec la gente féminines et en particulier les prostituées. Un régale qui se joue comme une comédie à tendance érotique, classé en Category 3.
Si j’apprécie tant James Wong in Japan & Korea qui semble recycler des rushs des films The Wild Goose Chase (1990) et Stooges in Tokyo (1991), c’est pour la bouille de son interprète principal et l’homme qu’il représente. Il est ce grand frère qui donne des conseilles, un leader d’opinion qui partage son expertise, une espèce de prescripteur qui a un mot sur tout ce qui peut concerner les femmes. Il les connaît avec la vision la plus machiste qui soit. Il est cet homme avec un certain vécu qui expose ses théories (à deux sous) à ces deux complices. Ces derniers découvrent par son intermédiaire les joies de l’adultère. Ce vieux briscard qui a décidé de ne jamais se caser pour éviter d’être piégé se complet dans cet état de fait. James Wong avec un certain recul c’est un peu ces magasines et sites dédiés aux hommes comme Men’s Health ou Masculin.com. Il est la personnification de cette tendance, ce sifu qui sait s’y prendre avec les femmes (enfin surtout les prostituées). Chacun de ses conseils c’est un peu un article signé chez lesdits magazine et site. Vous avez peur de vous choper une MST, papy James vous avertit. Vous ne voulez pas trop payer une faveur sexuelle, papy James vous donne l’astuce et ainsi de suite. Un papy au poil souvent à poils ! Il est le digne prédécesseur d’un Barney Stinson du sitcom How I Met Your Mother. Comment ne pas apprécier alors ses aventures rocambolesques (ou presque) ?
James Wong in Japan & Korea pour peu qu’on se relaxe au visionnage et sans prendre les choses une seule seconde au sérieux est de ces documenteurs devant lequel on affiche un sourire (permanent) de circonstance. Les situations qui se jouent sont cocasses parfois atterrantes, surtout sur le discours tenu par l’ami James Wong (enfin son personnage) au sujet du way of life de la prostitution sud-coréenne et japonaise. On n’oubliera pas non plus son point de vue sur Hong Kong, les hongkongais et principalement les hongkongaises. Que dire de plus ? Y a de jolies filles ! Pas toutes mais y en a des biens ! Quant à savoir si ce spectacle filmique pourrait intéresser les femmes, rien n’est moins sûr.
Merci à Toto14 (DVD)
En prime, Christy Chung Lai-Tai qui apparaît furtivement lors d’une scène de bar. Bon OK, il y a des chances que se soit une jeune femme qui lui ressemble mais le doute est permis…
euh perso, je trouve qu’elle ne le ressemble absolument pas lol, pas du tout le même nez ni le même visage, enfin je trouve…
J’ai eu comme une illumination lors du visionnage. Sans déc’, ça m’a fait tilt. J’ai pensé tout de suite à elle. Maintenant, je me trompe sans doute et même sûrement. Pourtant… 1992, elle se ramenait dans le coin pour son concours de Miss… début officiel devant la caméra 1993… on sait comment les choses se passent sur les « vrais » débuts… un nez ça peut toujours se faire refaire un peu… J’ai pas eu mieux comme capture, c’est vraiment en la voyant défiler devant les frères Wong et Timothy Zao que j’ai réalisé un semblant de comparaison. Merci pour ton avis en tout cas. J’interpelle là-dessus pour en avoir donc c’est cool de partager le tien.
on dirait un mec!
C’est toi même le mec ! Arrête tes conneries Martin, ce sont tes films HK avec travelos sous les douches qui te font écrire un truc pareil ! ^^
OK. Moi je dis que oui. Chery’ dit que non. Toi, tu dis « autre ».
euh je suis plutôt d’accord à la fois avec Chery’ et Martin, lol… ^^
Eh mince ! J’ai du craquer mon slip. Apparemment, je suis le seul à la voir.
Remate toi Love on Delivery, et si tu la compares dans ton film et celui là, elle a pas du tout, mais du tout la même tête ^^
Ouais, je me suis fait une raison là. 😉 Je materais « Love on Delivery » à l’occase.